Je suis surpris par la puissance de Vue.js
Je suis surpris par la puissance de Vue.js
De Angular à Vue.js : mon immersion inattendue dans Vue.js sur un projet en production
En tant que développeur backend spécialisé en NestJS et directeur technique, je n’avais jamais eu à plonger aussi profondément dans un projet Vue.js. J’avais bien apporté de l’aide ponctuelle à mes équipes frontend sur des projets passés, résolu des bugs, ou revu des intégrations, mais cette fois-ci, tout était différent : j’ai dû reprendre seul un front Vue.js en cours de développement, sans filet.
Une reprise technique inattendue
Le projet avançait bien côté backend. Les webservices, que je maîtrisais, étaient en place. Mais côté backoffice, un changement inattendu m’a forcé à reprendre le frontend moi-même. Ce projet, déjà bien entamé, utilisait Vue.js, une technologie que je connaissais plus en surface.
Mon premier réflexe a été de me dire : “Pourquoi ne pas tout migrer vers Angular ?” C’est l’environnement que je maîtrise parfaitement. J’aurais pu restructurer toute l’interface avec une architecture robuste en quelques semaines. Mais le temps ne jouait pas en ma faveur. Le projet devait avancer, rapidement et sans refonte complète.
Un projet à restructurer de l’intérieur
Le code existant n’était pas mauvais, mais il manquait cruellement d’architecture. Il s’agissait surtout de l’intégration d’un template, avec quelques appels API directs dispersés dans les composants. Il n’y avait ni séparation claire des responsabilités, ni logique centralisée pour la gestion des états.
J’ai donc décidé de reprendre le projet là où il en était, sans tout réécrire. Et c’est à ce moment que j’ai commencé à découvrir la vraie puissance de Vue.js.
De la débrouille à la structuration : Vue.js peut faire bien plus
Progressivement, j’ai mis en place :
-
une architecture type MVC claire pour le front ;
-
une gestion d’état centralisée via des stores ;
-
l’intégration de WebSocket pour les mises à jour en temps réel ;
-
l’élimination des appels API redondants ou mal placés ;
-
une organisation du code plus modulaire et scalable.
Côté design, je n’ai pratiquement rien changé : le template initial convenait bien. J’ai simplement complété les modules manquants et finalisé les intégrations.
Ce qui m’a le plus marqué, c’est la flexibilité de Vue.js. Moi qui pensais qu’il fallait forcément passer par Angular pour structurer proprement un projet d’envergure, j’ai vu qu’avec Vue.js aussi, on peut construire des architectures solides, maintenables, et performantes — à condition de prendre le temps de bien poser les fondations.
Conclusion : quand la contrainte devient découverte
Cette expérience m’a appris une leçon importante : parfois, ce qu’on perçoit comme une contrainte devient une opportunité d’apprentissage. En tant que CTO habitué à Angular et à l’univers backend, je suis désormais beaucoup plus confiant dans mes capacités à intervenir sur un projet Vue.js — non pas en dépannage, mais comme contributeur principal.
Et surtout, j’ai compris que Vue.js ne se limite pas à “faire du front vite fait”. Bien utilisé, c’est un framework puissant, structurable, élégant, et adapté à des projets complexes.
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